GENESIS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

 

 (1604) ; hurry, i'm fallin'.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Eden Bishop
LEAH ϟ There's a fire starting in my heart, and it's bringing me out the dark.
Eden Bishop


△ Messages : 23
△ Pseudo : Bedshaped
△ Crédits : babe@bazzart; psychobritta@tumblr.
△ Quote : We have, I fear, confused power with greatness.

SOCIAL MIND NETWORK
✜ JOB: Étudiante.
✜ STH TO DO:

(1604) ; hurry, i'm fallin'. Empty
MessageSujet: (1604) ; hurry, i'm fallin'.   (1604) ; hurry, i'm fallin'. EmptySam 30 Avr - 5:29

(1604) ; hurry, i'm fallin'. N3lwg5(1604) ; hurry, i'm fallin'. 2dcekqh
(1604) ; hurry, i'm fallin'. Ae5o9u(1604) ; hurry, i'm fallin'. 2i8eo89

And say it for me, say it to me
And I'll leave this life behind me
Say it if it's worth saving me.

« Je ne me sens pas bien, arrête de crier Eden, s'il te plait. » Je pris une grande bouffée d'air pour tenter de me calmer. Ses sourcils étaient froncés, la douleur s'emparait de nouveau de son corps. Cette pensée me pétrifia. De légères larmes se mirent à couler le long de son visage, et elle finit par éclater en sanglot. Incapable de parler, elle se dirigea vers la chambre pour s'y enfermer. Je baissai la tête quelques instants, et finis par la rejoindre. Il m'était impossible d'ouvrir la porte, elle l'avait verrouillée. Mon front se posa délicatement sur la porte, ma main quant à elle était toujours agrippée à la poignet. « Ouvre Bluenn. » Mais aucune réponse ne se fit entendre. Je ne pouvais pas la laisser seule dans cette pièce. Son énergie se faisait de plus en plus restreinte, par ma faute. Je devais à tout prix rentrer dans cette chambre avant qu'un drame ne se produise. Je devais m'assurer qu'elle allait bien.« Bluenn, ouvre cette porte. » Mon ton s'était fait beaucoup plus dur, assez pour qu'elle ouvre la porte d'un geste vif. Elle ne porta pourtant aucune attention à moi. Elle repartit dans la chambre pour se remettre sur le lit. « Tu fais chier, lâche moi maintenant, je ne me sens pas bien. » « Encore ? » « Oui, encore. Peut-être que si tu ne crisais pas tous les jours, on en serait pas là. » Je lâchai un profond soupir. Elle n'avait pas tord, mais je du me retenir de toutes mes forces pour ne pas lui rétorquer que si elle n'était pas tant concentrée sur ces trucs, nous n'en serions pas là non plus. Et puis, une autre pensée vint me me percuter l'esprit. Insinuait-elle que ses maux de tête étaient de ma faute ? Je secouai la tête en chassant cette idée. Elle ne pouvait pas savoir. Prenant le risque de me faire rejeter, j'allai la rejoindre sur le lit. Elle me tournait le dos, elle était repliée sur elle même, les bras croisés contre sa poitrine. Je me glissai à côté d'elle et passai mes bras autour de sa taille. « Arrête de pleurer. » « Non. » « Si. » Je me mis à rire légèrement. Elle se retourna vers moi, et me lança un regard furieux. Je me contentai de sourire tout en ne la quittant pas des yeux. Elle soupira et se calma quelque peu. Sa main se déposa sur ma joue. « Chieuse. » J'ignorai sa presque-insulte. Je me relevai doucement et vins me mettre à califourchon sur elle. Je n'avais pas besoins de parler, elle savait que j'étais désolée, et je savais qu'elle l'était. Je la fixai un long moment, mes doigts entrelacés aux siens. Ses joues avaient repris leur couleur normale. Mon cœur se serra à cette pensée. Une larme perla sur ma joue. Elle fronça les sourcils et se redressa un peu. Elle ne comprenait pas vraiment ma réaction. Si elle savait. Ses lèvres se posèrent sur les miennes, et je la repoussai contre le matelas. « Eden... » « Pardon. » Pardon de te pourrir la vie, de te faire du mal, de te mettre dans cet état. Pardon d'être un monstre.


Dernière édition par Eden Bishop le Dim 1 Mai - 4:56, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Bluenn Damaris
bluennno, I never meant to let you go at all.
Bluenn Damaris


△ Messages : 35
△ Pseudo : Shattered
△ Crédits : namore@bazzart; thisisjoliechose@tumblr.
△ Quote : hell is empty and all the devils are here. - shakespeare

SOCIAL MIND NETWORK
✜ JOB: Étudiante en biologie moléculaire.
✜ STH TO DO:

(1604) ; hurry, i'm fallin'. Empty
MessageSujet: Re: (1604) ; hurry, i'm fallin'.   (1604) ; hurry, i'm fallin'. EmptyDim 1 Mai - 2:39

« Je ne me sens pas bien, arrête de crier Eden, s'il te plait. » Je la suppliai. Elle savait très bien que je ne mentais pas, je n'étais pas du genre à prétexter d'avoir mal pour terminer une discussion. J'avais mal partout. Mes jambes comme mes bras me tiraient, comme si je m'affaiblissais au fil des secondes. Il fallait vraiment que j'aille voir un médecin, ce qu'il m'arrivait n'était pas normal. Je tremblai, mon regard croisa celui d'Eden. Elle essayait de se calmer. Mes yeux étaient embués de larmes causées par la douleur que je ressentais. Tout était flou pour moi, excepté le visage d'Eden que je voyais clairement. J'éclatai en sanglots tant ma douleur était. J'ouvrai la bouche pour lui dire quelque chose, pour lui dire de faire quelque chose mais elle resta immobile. Je courrai jusqu'à ma chambre que je fermais à double tour. Je m'approchai du lit, marchant à tâtons jusqu'à lui. Je faillis le rater mais me rattrapai à la dernière minute avant de m'écraser sur le parquet du sol. Je me tirai et m'allongeai sur celui-ci, priant même si je n'étais pas croyante pour que cette douleur qui me possédait disparaisse. « Ouvre Bluenn. » Je pleurai à chaudes larmes. J'avais mal et elle ne le réalisait qu'à présent. J'étais peut être souffrante, j'avais peut être quelque chose de très grave qui était sans remède et elle ne venait me voir que maintenant. Elle tenta d'ouvrir la porte, en vain. « Bluenn, ouvre cette porte. » Elle était agacée. Ou plutôt inquiète de ne plus savoir ce qu'il se passait. Je me relevai lentement et marchai jusqu'à la porte pour tourner le verrou. J'ouvris la porte et sans même la regarder, je retournai m'allonger. Je serrais mes jambes contre ma poitrine. La douleur s'était légèrement atténuée. « Tu fais chier, lâche moi maintenant, je ne me sens pas bien. » Je m'en voulais d'être aussi sèche avec elle mais si elle continuait à me gueuler dessus, elle n'arrangerait rien à mon mal de tête. « Encore ? » Elle était culottée. Comme si c'était de ma faute, comme si je le faisais exprès ou que ça passait quand je l'aurais décidée. « Oui, encore. Peut-être que si tu ne crisais pas tout les jours, on en serait pas là. » J'entendis Eden soupirer. Elle savait que j'avais totalement raison. À chaque fois que j'avais de tels maux de tête, c'était lorsque nous nous disputions. C'était quelque chose d'assez récent. Le lit s'abaissa légèrement lorsqu'elle s'allongea à mes côtés sur le lit. Ses mains se frayèrent un chemin pour que ses bras puissent entourer ma taille. « Arrête de pleurer. » Elle me serra contre elle. « Non. » Si elle pensait qu'elle allait s'en sortir aussi facilement, elle se trompait. « Si. » Je l'entendais rire près de mon oreille tant elle était proche de mon visage. Je me tournai pour la regarder, furieusement. Comment pouvait-elle rire alors que je souffrais le martyre ? Elle me sourit tout en plongeant ses yeux dans les miens. Je savais ce qu'elle essayait de faire. Elle tentait de m'attendrir, de me calmer pour que je ne sois plus aussi énervée contre elle. Ça marchait. Je soupirai, elle parviendrait toujours à ses fins. Je posai ma man sur sa joue. « Chieuse. » Elle m'ignora et vint de placer à califourchon sur moi. Elle prit mes mains dans les siennes et me regarda tendrement. Je me calmai peu à peu, la douleur n'était presque plus. Sans que je ne comprenne pourquoi, une larme roula sur sa joue. Ça ne me plaisait pas. Je me redressai en me positionnant sur mes avants-bras. Je plaquai mes lèvres sur les siennes mais elle repoussa et je retombai sur le lit. « Eden… » Elle baissa la tête. « Pardon. » Elle devait s'excuser pour notre dispute d'un peu plus tôt même si j'avais le sentiment qu'il se passait quelque chose d'autre. Qu'elle, Eden, me cachait quelque chose. Comme je devinai qu'elle ne souhaitait pas en parler, je fis l'ignorante et la serrai contre moi. « Ne t'excuse pas, c'est autant de ta faute que de la mienne. Plus de la mienne même. » Je séchai ses larmes à l'aide de mon pouce. Elle voulu protester mais je l'embrassai pour l'en empêcher. Je lui souris après avoir rompu notre baiser. Elle se glissa à mes côtés et je l'entourai de mes bras pour la serrer d'avantage contre moi. « Je me sens mieux, Eden. Je te le promets. » Elle hocha la tête et je vis ses yeux s'embuer de larmes qu'elle tentait de contrôler malgré elle. Je rabattis l'une de ses mèches rebelles derrière son oreille avant de l'embrasser sur la joue. « On devrait dormir, il commence à se faire tard. »
Revenir en haut Aller en bas
Eden Bishop
LEAH ϟ There's a fire starting in my heart, and it's bringing me out the dark.
Eden Bishop


△ Messages : 23
△ Pseudo : Bedshaped
△ Crédits : babe@bazzart; psychobritta@tumblr.
△ Quote : We have, I fear, confused power with greatness.

SOCIAL MIND NETWORK
✜ JOB: Étudiante.
✜ STH TO DO:

(1604) ; hurry, i'm fallin'. Empty
MessageSujet: Re: (1604) ; hurry, i'm fallin'.   (1604) ; hurry, i'm fallin'. EmptyDim 1 Mai - 5:42

« Ne t'excuse pas, c'est autant de ta faute que de la mienne. Plus de la mienne même. » Ses doigts se posèrent délicatement sur mon visage, pour doucement venir effacer mes larmes de son pouce. J'avais voulu lui dire que ce n'était pas le cas, que j'aurais du comprendre depuis longtemps que je n'aurais jamais toute son attention, mais elle me fit taire en posant ses lèvres sur les miennes. Un léger et doux baiser, et puis elle se recula à son tour, une main posée sur ma joue, le sourire aux lèvres. Je lâchai un léger soupir, tant de dépit que de fatigue. Je me glissai délicatement à ses côtés, elle me serra de ses bras, du plus fort qu'elle le pouvait. « Je me sens mieux, Eden. Je te le promets. » J'étais soulagée, et désemparée. Mes mâchoires ses serrèrent l'une contre l'autre, alors que mes yeux s'humidifiaient à nouveau. Bluenn, qui avait remarqué les larmes qui menaçaient de couler, se rapprocha encore plus de moi pour me remettre une mèche de cheveux rebelle correctement derrière mon oreille. « On devrait dormir, il commence à se faire tard. » J'acquiesçai doucement et sa bouche captura à nouveau la mienne. Et puis je me reculai, le regard sombre, mais elle ne le remarqua plus dans l'obscurité de la chambre. Elle enfouit sa tête dans mon cou et me murmura quelques paroles. « Je t'aime, dors bien amour. » J'étais pensive. Je déposai un baiser sur son front. « Je t'aime aussi. Dors bien, bébé. » Et rassurée par ces mots, et par le ton doux que je m'étais efforcé de prendre, elle s'endormit, assez vite. Quant à moi, je n'avais pas su dormir. Je restais dans le lit, à la regarder dormir, elle semblait paisible, en sécurité dans mes bras, et pourtant, je ne pouvais pas rester. Cette sécurité qu'elle semblait avoir avec moi était un leurre. Je la détruisais. Je n'avais même encore osé imaginer si mes pouvoirs auraient des séquelles sur elle. Si ses maux de tête resteraient maintenant permanent, je n'en étais absolument pas sûre, je chassai d'ailleurs vite cette pensée de ma tête. Elle n'allait mal que lorsque je n'arrivais plus à contrôler mon état, elle allait parfaitement bien en temps normal. Cela n'empêchait pas le fait que je devais partir. Elle ne risquait rien seule, du moins, moins qu'avec moi à ses côtés. Mes doigts se laissèrent glisser le long de sa peau. Elle bougea un peu sa tête, mais ne se réveilla pas pour autant. Elle avait une bouille de bébé, et une bombe aurait plus exploser dans le bâtiment qu'elle n'aurait pas réagit. Cette situation me fit légèrement sourire. Je m'étais toujours moquée de ce chère Edward qui passait son temps à espionner Bella, entrain de dormir. Et me voilà dans la même position, à la contempler. En fait, la voir aussi sereine m'apaisa, mais ce que je m'apprêtais à faire me déchirait. Elle ne me pardonnerait jamais. Ma tête se reposa contre son cou, je revoyais notre rencontre, notre premier baiser, toutes les fois où elle m'avait fait perdre la tête avec ses histoires, toutes nos disputes, et tous les moments que nous avions passé ensembles. « Tu ne me lâcheras jamais, pas vrai ? » « Jamais. » Prête à éclater en sanglot, je défis sa main de la mienne, mes mains tremblaient, et j'avais peur qu'elle se réveille. Mais elle agrippait ma main. D'un dernier geste, je me retirai du lit. J'étais peut-être entrain de faire la plus grosse connerie de ma vie. Je ne pouvais plus me contenir. Les larmes roulèrent sur mon visage, et cette fois-ci, je ne pu retenir un sanglot qui s'échappa de mes lèvres. Je me penchai vers elle, une dernière fois, et déposai un baiser sur son front. « Je t'aime. » Et sans pouvoir me retourner, j'avais franchi la porte de la chambre.
Revenir en haut Aller en bas
Bluenn Damaris
bluennno, I never meant to let you go at all.
Bluenn Damaris


△ Messages : 35
△ Pseudo : Shattered
△ Crédits : namore@bazzart; thisisjoliechose@tumblr.
△ Quote : hell is empty and all the devils are here. - shakespeare

SOCIAL MIND NETWORK
✜ JOB: Étudiante en biologie moléculaire.
✜ STH TO DO:

(1604) ; hurry, i'm fallin'. Empty
MessageSujet: Re: (1604) ; hurry, i'm fallin'.   (1604) ; hurry, i'm fallin'. EmptyMar 31 Mai - 0:08

Je capturai d'un geste lent ses lèvres. Elle rompit notre baiser et je fourrai ma tête à l'intérieur de son cou. « Je t'aime, dors bien mon amour. » Elle ne me répondit pas de suite. J'avais beau avoir l'impression que quelque chose n'allait pas, je n'osais pas le lui demander. Surtout que les choses n'allaient mieux entre nous que depuis quelques minutes. Elle déposa un baiser sur mon front avant de me souffler : « Je t'aime aussi. Dors bien, bébé. » À moitié rassurée, je me serrai bien contre elle avant de tomber dans un sommeil profond causé par mes pleures et ma fatigue. Je me réveillai lentement, le soleil m'éclairant le visage. Je cherchai instinctivement Eden mais elle n'était plus à mes côtés. Elle avait dû se lever. « Bébé ? » Aucune réponse. Je posai ma main sur mon front, pour la première fois depuis très longtemps, ma tête ne me faisait plus mal. C'était comme si elle venait être vidée de toute douleur qui avait pu me hanter. C'était assez… étrange. Je me dégageai de la couette avant d'enfiler un gilet qui trainait sur la chaise. « Eden ? » Peut être voulait-elle jouer. Après avoir inspecter la chambre pour voir si elle ne se cachait pas quelque part, j'allais dans le salon. Je regardai dans la cuisine et dans la salle de bains mais aucune trace d'Eden. « Mon amour, si c'est un jeu, ça ne m'amuse plus. » Elle n'était nul part. Je retournai dans la chambre pour prendre mon téléphone et composer son numéro. Elle ne répondait pas. Elle répondait toujours. Pourquoi ne répondait-elle pas ? Mes yeux s'embuèrent de larmes. Elle pleurait la veille, elle n'allait pas bien. Serait-elle partie ? M'aurait-elle quittée ? Plusieurs questions se bousculaient dans ma tête. Je connaissais Eden, je savais qu'elle en était capable. Mais je savais aussi qu'elle ne serait jamais partie sans me laisser quelque chose, comme un mot. Je retournai dans la chambre pour défaire entièrement le lit. Je tirais tout les tiroirs de nos commodes, je démontai notre armoire pour trouver ce mot. Il n'était nul part. J'allais dans la salle de bains. Ses affaires, elles n'étaient plus là. Pour la première fois, je le remarquai. J'étais si obsédée par ce mot que je n'avais pas remarquer que ses affaires étaient parties. Mes larmes se firent plus abondantes. Elle ne pouvait pas me faire ça, pas à moi. Je retournai dans le salon. Il n'était nul part ce mot. Pas sur la table, la télé ou même le canapé. Je fermais les yeux pour réfléchir. Elle avait dû le laisser quelque part où elle savait que j'allais le trouver. Je retournai dans la chambre pour attraper le livre d'espagnol qui nous avais réunies. Il n'y était pas. Où l'avait-elle mit ? En avait-elle même laisser un ? Peut être que je ne méritais même pas qu'elle me laisse un mot. Je sortais de la chambre, le livre à la main, en essayant de mon mieux de contrôler mes larmes. Je jetais un dernier regard au salon, à mon bureau, aux meubles, à la table, au cana… Le bureau. Je me précipitai sur mon bureau. Je me débarrassais de mes recherches en les jetant au sol. Il était là. Le mot. J'attrapai le petit papier bleu, comme mon prénom, entre mes mains. Je lisais rapidement ce qui était dessus avant de m'habiller rapidement sans prendre le temps de me coiffer et quitter l'appartement. Je savais où elle était. Si elle voulait partir, elle quitterait l'Amérique. Elle retournait en Angleterre. Je montais dans ma voiture pour aller jusqu'à l'aéroport. Même si j'essayai de me calmer, je n'arrivai pas à m'empêcher de respecter les stops et de m'arrêter aux feux rouges. Tant pis si j'attrapai une prune, je l'enverrai à papa. Le problème était que je ne savais pas depuis combien de temps elle était partie et qu'avec la chance que j'avais, elle était sûrement déjà partie. J'avais ignorer une grande partie de son mot. J'essayai de ne pas y penser pour l'instant. Le plus important pour moi, pour le moment, c'était de la retrouver. Une fois arrivée à l'aéroport, j'entrai à l'intérieur, au pas de course. Elle n'était nul part, cet endroit était si grand qu'il était presque impossible de retrouver quelqu'un si l'on ignorait sa position exacte. L'accès à l'embarquement m'étant interdit, j'achetais un billet pour Londres en espérant qu'elle y soit encore. Je ne pleurai plus, j'avais peur. Je la cherchais du regard. Et là je vis, assise sur une chaise, la tête baissée, une jeune femme qui avait une silhouette fort ressemblante à celle d'Eden. Je m'approchai d'elle. Je n'avais plus aucun doute en regardant ses bras, c'était elle. C'était ses bracelets. Ou plutôt mes bracelets. Ma tête recommença à me faire mal mais j'ignorai la douleur. Je me postai face à elle, elle ne releva pas la tête. Je pris le papier bleu dans la poche de mon gilet pour le lire à voix haute : « Bluenn, mon amour. Je dois partir. Je sais que tu ne comprends pas ce qu'il se passe, que tu ne sais pas que je suis la faute de tes maux de tête. Mais je dois partir. Pour toi. Pour ton bien. Je t'aime et je t'assure que tu n'es en rien fautive de mon départ. C'est moi, ou plutôt cette chose qui me force à partir. Je dois disparaître et te laisser vivre en paix, je te dois au moins ça. J'ai peur qu'à long-terme tes maux de tête ne s'aggravent. Ou même pire, que tu aies quelque chose par ma faute. Je sais qu'en lisant quelque chose tu ne vas pas vouloir me comprendre. Que tu vas vouloir me retrouver. Une part de moi espère que tu le fasses mais l'autre non. Tu passes ton temps à nous étudier, les êtres comme moi. J'aurais aimé avoir le courage de te demander de m'aider. Ça nous aurait éviter des disputes. Mais je ne peux pas car je te fais du mal. Pardonne-moi pour mon départ. Je t'aime, Eden. » Ma voix se brisa. Lire ce mot pour la seconde fois me brisait à nouveau le coeur. Je l'entendais pleurer elle aussi. Elle se releva pour me faire face. « Bluenn. Je dois partir. » Je la giflai. Je ne me rendais même pas compte de ce que je venais juste de faire. « Tais-toi. » Elle m'attrapa le bras pour m'entrainer dans un endroit moins fréquenté. Je l'arrêtai. « Tu veux partir ? Dégage alors. Tu sais bien que tu n'as pas le droit de me faire ça et tu le fais. Tu m'as promis de rester mais il faut croire que ça n'a absolument aucune importance pour toi. Je ne t'aurais jamais quittée à cause de ton petit problème. Si c'est même un problème. Je ne te vois pas différemment. Tu es toujours Eden, ma Eden. » Elle me coupa. « Tu ne comprends pas. » Je la forçai à me lâcher le bras. « C'est toi qui ne comprend pas. Tu sais parfaitement que je suis prête à subir toutes les conséquences de ton pouvoir pour être avec toi. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





(1604) ; hurry, i'm fallin'. Empty
MessageSujet: Re: (1604) ; hurry, i'm fallin'.   (1604) ; hurry, i'm fallin'. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(1604) ; hurry, i'm fallin'.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
GENESIS :: you should find a good pillow :: BROOKFIELD-
Sauter vers: