Georgia; come and see.

▷ MODELE DE PRESENTATION.
Georgia; come and see. Leight12

▾ CHAPTER ONE
NOM, PRENOM : Georgia Laura Van der Rohe
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 07/08/1989, à Chicago.
COMMENT S'EST DEROULE VOTRE ENFANCE ? Franchement banale. Un père et une mère aimante, une jolie maison dans la banlieue chic de Chicago, de jolis jouets et de belles robes.
METIER/ETUDES : Ayant abandonné la fac, elle travaille en ce moment en tant qu'assistante pour un photographe.
POUVOIR : Contrôle de la météo.
GROUPE : Heroes

▾ CHAPTER TWO
RACONTEZ LA FOIS OU VOUS AVEZ DECOUVERT QUE VOUS ETIEZ UN HEROES. Georgia a découvert très tard qu'elle possédait un don inhumain. Elle avait 17 ans, et vivait sa première idylle avec la star du lycée, Joshua. Naïve et amoureuse de la vie, elle s'est laissée séduire, comme toute jeune fille face à un garçon de ce genre. Leur relation n'a pas excédé les trois mois. Georgia a très vite compris qu'elle était manipulée, et que son petit ami ne se gênait pas pour tâter les prés voisins. Après avoir eu confirmation de l'adultère, elle s'est rendue chez lui. Il était seul, et l'avait accueilli sur le pas de la porte. Elle était en colère, terriblement en colère. Se sentir ainsi bafouée et trahie avait été pour elle le pire des châtiments; elle avait besoin de vengeance. Plus le ton montait entre eux, plus le ciel se faisait noir. Et plus le ciel se faisait noir, plus il scintillait d'orages. Ce n'est que lorsqu'elle se mit à lui hurler dessus que la foudre s'abattit, directement sur son crâne. Il n'y survécu pas. Apeurée et choquée, elle tomba en arrière, le visage horrifié, les larmes prêtes à s'échapper; elle ne comprenait pas, ne savait pas encore. Elle appela la police, les pompiers, une ambulance; elle ne se sentait pas coupable. La mort de Joshua lui laissa une terrible dépression, qui dura plusieurs mois. Plusieurs mois de pluie constante sur Chicago, un record. Inondations, morts, blessés, accidents de la route... jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'elle avait une influence directe sur le temps. Lorsqu'elle retrouva le sourire, la pluie s'arrêta. Lorsqu'elle était en colère, le ciel grondait. Et lorsqu'elle était de bonne humeur, le soleil pointait son nez. Au début, elle n'y croyait pas vraiment, soupçonnait la coïncidence. Et puis, seule et remplie de cet espoir enfantin d'un môme qui espère avoir de supers pouvoirs, elle s'assit dans son jardin, fixa attentivement le ciel, et pensa de toute son âme à la pluie. La goutte qui lui tomba sur le bout du nez lui fit comprendre qu'il ne s'agissait plus des caprices de dame nature, mais du nouveau tournant de sa vie.
CE POUVOIR EST-IL, POUR VOUS, UN AVANTAGE (NOTAMMENT POUR L'UTILISER POUR SAUVER LE MONDE) OU UNE CHARGE ? « Un avantage ? Vous trouvez ça sympa, vous, de pouvoir tuer quelqu'un parce qu'on a pété trop fort, que ça pue, et qu'on a froncé les sourcils ? C'est plus une tare qu'autre chose. Je vis avec, cependant. Ça peut être pratique. Je n'ai pas toujours d'emprise sur le temps, il m'arrive de vouloir relâcher la pression, et de laisser la nature faire son travail. Je suppose que la contrôler continuellement pourrait avoir des effets néfastes sur la météo mondiale. Mais bon. Je vous avoue que lorsque j'ai envie de me mettre en sandalettes et qu'il pleut, je fais en sorte que le soleil se ramène à la fête. Après, si un jour mon pouvoir peut être utile pour sauver la vie de certaines personnes, alors évidemment, oui, j'en userai à bon escient. »

▾ CHAPTER THREE
ANECDOTE.

*

Allez, Georgie, lève-toi, il est l'heure. Oui, il est l'heure. L'heure de se lever, de s'enfiler ces céréales dégueulasses, de se mettre un jean et d'aller en cours. Mettre ses bouquins dans son sac, ne pas oublier sa trousse, trouver ses clés de voiture, et j'en passe. Une routine qu'elle ne supportait plus. Ses parents avaient accepté le fait qu'elle n'apprécie pas les études. Oh, elle avait de bonnes notes, excellait en langues et en grammaire, mais... elle faisait ça à contre-coeur. Elle faisait toujours tout à contre-coeur. Elle avait quitté l'équipe de Cherleader, digérait encore la mort de Joshua, et ne mangeait plus le midi. Son père lui avait offert une voiture flambant neuve pour essayer de la réconforter. Tu parles, comme si un tas de ferraille qui pue le plastique arrivera à lui redonner le sourire. Mais qu'importe; au moins elle n'arrivait plus en retard en cours.

Une fois au lycée, elle se rendit à son cours de maths. La barbe. Associer des chiffres et des signes pour trouver des solutions. Qu'est-ce qu'on en a à foutre qu'un x et un a donnent une courbe en boucle, et que, si on y ajoute un y, tout de suite, la courbe devient une ligne ? Franchement. Blasée et sentant la mauvaise journée approcher, elle s'assit mollement au fond de la classe et sortit son cahier. Elle gribouilla machinalement de petits ronds sur une feuille, attendant que le temps passe. Puis, elle reçut une boulette de papier sur sa table. Fronçant les sourcils, elle tourna la tête, cherchant d'où il provenait. Personne ne la regardait. Intriguée, elle l'ouvrit, pensant y trouver un message. « Je sais ce que tu es. » Elle sursauta, serrant les mâchoires. Elle regarda autour d'elle une fois encore, espérant croiser un regard révélateur. La cloche sonna, et la classe se vida rapidement. Elle se retrouva seule, le mot encore entre les mains, l'air hébété et perdu. Quelqu'un savait de quoi elle était capable ? Mais qui ? Toujours assise, elle énuméra dans sa tête ses différents camardes de classe, cherchant activement de qui pourrait provenir ce mystérieux morceau de papier. En vain. Lui était trop bête pour ça, elle trop superficielle, elle trop concentrée sur ses cours et trop loin pour lui envoyer le papier... elle ne comprenait pas. Se rendant compte que la classe qui entrait n'était pas la sienne, elle regroupa ses affaires et sortit, direction son prochain cours.

*

Ce n'est qu'une fois rentrée chez elle qu'elle osa relire le mot, précieusement conservé au fond de sa poche. Elle le parcouru des yeux, encore et encore, y cherchant une boucle familière, une typographie qu'elle aurait déjà rencontré auparavant. Mais non. Rien. Néant. Agacée, elle sortit son agenda, décidant de se débarasser de la corvée des devoirs. Ce n'est qu'en l'ouvrant qu'elle découvrit toutes les pages du carnet recouvertes des six mêmes mots : « Je sais ce que tu es. » Là, ça devenait flippant. Lâchant un cri, elle jeta son cahier de texte à l'autre bout de sa chambre, le regardant d'un air horrifié. Elle se releva, reculant doucement, comme face à un ennemi terrible. Arrivée contre le mur, elle se laissa lentement glisser jusqu'à atteindre le sol, ne quittant pas l'agenda du regard. Elle entoura ses genoux de ses bras, restant ainsi plus d'une dizaine de minutes.

« De quoi as-tu peur ? »

Elle sursauta violemment, regardant autour d'elle avec effroi. Elle entendait des voix, maintenant ?! Prenant son crâne entre ses mains elle se laissait doucement attraper par la paranoïa, qui s'emparait d'elle jusqu'à la folie.

« Oh ça va, c'était une blague. Regarde-moi. »

Les yeux écarquillés, elle releva la tête, avec une lenteur mesurée. Face à elle, un garçon qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'avait jamais vu de sa vie entière. Le visage toujours déformé par la peur et les cordes vocales paralysées, aucun son ni mot ne parvenait à sortir de sa bouche. L'inconnu était là, devant elle, accroupi, l'air gentil mais curieux.

« Je m'appelle Orion. Je suis comme toi. »

Elle cherchait à parler, remuait les lèvres avec hésitation; mais en vain.

« Quoi ? T'es devenue muette ? »

Il rit, comme si tout ce qui venait de se passer était normal. Elle se releva, les jambes tremblantes, et contourna son interlocuteur avec distance, s'éloignant de lui un maximum.

« T'es qui ? Et comment est-ce que tu es entré chez moi ?! »
« Ben... je t'ai suivi. Quand tu as ouvert la porte, je suis rentré. Je suis comme toi. »
« Mais quoi, comme moi ?! »

Elle s'énervait. Automatiquement, le soleil fut dissimulé derrière d'épais nuages gris, lourds et menaçants. Le garçon tourna la tête vers la fenêtre, un petit rictus amusé accroché aux lèvres.

« Ben, ça. »

D'un geste de la tête, il désigna le ciel. Adoptant un air indifférent, Georgia fit mine de ne pas comprendre, ce qui amusa franchement le garçon.

« Roh, fais pas genre. Toi tu as une emprise sur la météo, et moi... »

Il disparut sous ses yeux. A la seconde même où il eut fini sa phrase, il s'envola. Piouf, plus d'Orion; comme si il n'existait plus. La bouche grande ouverte, toujours immobile, la brunette n'osait pas tourner la tête. Elle sentit une main sur sa hanche, et lâcha de nouveau un cri, bondissant en arrière.

« ...je peux me rendre invisible. »

*

Six mois s'étaient écoulés depuis la première visite d'Orion. Aujourd'hui, ils étaient plus que bons amis, et avaient presque atteint une certaine limite. Elle avait depuis appris comment avait-il pu être au courant de son pouvoir. Il était élève du lycée et la trouvait très jolie, tout simplement. Alors il l'avait suivie, plusieurs fois, notamment ce fameux jour où elle prit pleinement conscience de ses capacités. Georgia avait énormément avancé, depuis. Savoir qu'elle n'était pas la seule sur cette foutue planète à être différente des autres, à dépasser les frontières de la normalité l'avait beaucoup aidée. Elle n'était plus déprimée, avait enfin digéré la mort de Joshua. Elle était plus souriante, plus aimable, avait même légèrement repris le goût des études. Elle avait même des projets. Le premier était de découvrir le plus possible de personnes dans son cas, aux pouvoirs inhumains. Orion avait des amis comme eux à Milwaukee, plus au nord. Elle débuterait sa recherche une fois le lycée terminé; c'était décidé.

▾ CHAPTER FOUR
PSEUDO : Bonnie
SEXE : F
OU AVEZ-VOUS TROUVE LE FORUM ?/COMMENTAIRES : Grâce à Siloé/Olivia. ♥
AVATAR : Leighton Meester.