❖ how quickly the glamor fades

▷ LORENA MOREALE.
❖ how quickly the glamor fades Signatureqh

myself

▾ CHAPTER ONE
NOM, PRENOM : Moreale, Lorena, qui traduit bien ses origines italiennes.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Elle est née le 12 février 1986 à Venise, Italie.
COMMENT S'EST DEROULE VOTRE ENFANCE ? Lorena est la fille d’immigrés italiens, travaillant tous deux en tant que barbiers à Venise. A sa naissance, ils décidèrent d’emménager à Milwaukee pour recommencer une nouvelle vie. En effet, ils ne parvenaient pas à subvenir aux besoins de la famille en Italie et avaient décidé de résoudre ce problème en s’installant autre part. Ils espéraient avoir suffisamment de chance pour s’installer aux Etats-Unis et trouver un travail. Cela ne se passa pas comme prévu. Ils ne trouvèrent aucun job et ils furent obligés de repartir en Italie, où ils avaient leur famille. Mais le père de l’enfant décida de la laisser aux Etats-Unis car il savait pertinemment que sa vie ne serait que meilleure. Ses parents se sacrifièrent et laissèrent Lorena à sa tante, habitant Milwaukee. Ainsi, la jeune femme ne connut jamais ses parents puisqu’ils revinrent à Venise à ses deux ans. Elle grandit ainsi avec ses cousines et sa tante, mère célibataire, qui l’éleva comme sa fille.
METIER/ETUDES : Comédienne au Milwaukee Theatre.
GROUPE : Humans.

▾ CHAPTER TWO
QUELLE EST VOTRE OPINION SUR L'EXISTENCE DES HEROES ? Je ne fais pas partie de ces personnes-là. Celles qui ont obtenu un don, à leur naissance. Aucune fée ne s’est penchée sur mon berceau et ne m’a dotée d’un quelconque pouvoir. Je suis commune. Je suis juste comme les autres, pas au-dessus. J’ai longtemps souhaité être comme les autres. Me fondre dans la masse. Être dans le moule. J’ai longtemps essayé. Mais j’ai dû accepter que tout le monde est différent et que je n’ai pas à faire des efforts pour ressembler à tout le monde. Aujourd’hui, mon plus grand souhait est de faire partie de ces gens-là. J’aimerais me réveiller avec un pouvoir - quel qu’il soit - et me dire que je suis différente. Que j’ai une utilité. J’ai appris l’existence des heroes grâce à Internet. A l’époque - c’était il y a cinq ou six ans - je n’avais pas terminé ma phase d’adolescence et je pensais encore à ce voeu de différence. J’avais passé ma soirée à aller de site en site et à recueillir des témoignages de heroes, tous aussi étranges les uns que les autres. Je me suis inscrite sur le site et ai prétendu faire partie de ces gens-là. C’est pourquoi je suis autant au courant de ces choses-là, parfois même davantage que les heroes eux-mêmes.
QUEL RAPPORT ENTRETENEZ-VOUS AVEC LES HEROES QUE VOUS CONNAISSEZ ? Après m’être inscrite sur ce site, j’ai reçu plusieurs visites dans mon petit studio - dont je suis toujours propriétaire, d’ailleurs. La plupart de scientifiques qui souhaitaient faire quelques expériences sur mes pouvoirs. J’ai refusé catégoriquement. Pour me protéger et protéger ma soit disante normalité. Je n’avais pas peur d’eux. Finalement, ils étaient comme moi. Trop communs. Ils avaient des étoiles dans les yeux quand ils rencontraient des personnes anormales et ils voulaient en faire partie. Comme moi. J’ai souvent discuté avec des heroes, sur le site ou bien dans la vie réelle. Ils ne sont pas si différents, du moins, ils ne s’en rendent pas vraiment compte.

▾ CHAPTER FOUR
PSEUDO : Ahaha. ❖ how quickly the glamor fades 2990636004

SEXE : Féminin, chef.
OU AVEZ-VOUS TROUVE LE FORUM ?/COMMENTAIRES : Je peux pas en dire plus... Vous me connaissez bien, c'est tout. De toute façon, je suis pas douée à ce jeu là donc vous allez savoir qui je suis en deux minutes. tongue

AVATAR : La belle Olivia Palermo.

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littlecigars

▾ CHAPTER THREE
Les rayons du soleil s’allongeaient doucement, se reflétant contre la baie vitrée du 40ème étage d’un des gratte-ciels de Miami. Lorena balançait les bras, tout en marchant, serrant son sac en cuir contre ses côtes. Ses pieds s’enfonçaient dans le sable brûlant et elle relevait chacun de ses pas dans une douleur presque douce. Elle jeta un œil qui se dressait devant elle. Elle poussa la lourde porte en verre et ôta ses lunettes de soleil, face à l’obscurité dérisoire de l’hôtel. Assis sur une chaise en chêne brun, elle le reconnut aussitôt. C’était lui, le heroes qui l’avait contactée sur le site. C’était lui, celui qui pouvait transformer les objets et les humains en glace. Elle se recoiffa rapidement, brossant ses cheveux vers l’arrière et s’armant d’un élastique. Elle avança d’un pas pressé vers l’homme et s’assit en face, un sourire collé aux lèvres. “Lorena Moreale.” dit-elle, maladroite, en tendant sa main gauche. Il leva les yeux, sans lui serrer la main à son tour et sourit. Il posa la revue qu’il était en train de lire - c’est-à-dire un journal sur les vertus de la science dans la vie quotidienne - et répondit d’un ton serein : “Je sais qui vous êtes.”