◢ PILAR ·drink up baby, stay up all night (t)

you’re so hypnotizing
could you be the devil could you be an angel

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MOONSTONECAPS @TUMBLR

▾ CHAPTER ONE
NOM, PRENOM : Johanes, Pilar, de son nom complet Pilar Irina Johanes-Gregorieva, à consonance slave donc. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Un 12 février 1991 à Prague en République Tchèque. Cependant elle a déménagé aux États-Unis à onze ans. COMMENT S'EST DÉROULE VOTRE ENFANCE ? Pilar a eu une enfance heureuse, toujours bien entouré, mais manquant cruellement de moyen, certes. La République Tchèque n'est pas un pays ou il fait bon naître. Cependant, elle ne peut dire qu'elle a manqué d'amour, loin de là. Une enfance bien banale et pleine d'innocence, en soit. Jusqu'à son départ aux États-Unis ou la vie est bien différente, pleine d'illusions. MÉTIER/ÉTUDES : Elle n'a aucun métier à proprement parlé. En effet, depuis toujours, Pilar est une sorte d'arnaqueuse et s'intéresse aux hommes riches pour obtenir ce qu'elle veut. Depuis ses 18 ans (il y a deux ans donc), la jeune femme a obtenu le statut de 'veuve noire' après avoir épousé pas moins de trois hommes différents, tous morts à l'heure actuelle. Elle s'est contenté de récupérer leur fortune. Elle se qualifie d'héritière. POUVOIR : Téléportation. GROUPE : Heroes.

▾ CHAPTER TWO
RACONTEZ LA FOIS OU VOUS AVEZ DECOUVERT QUE VOUS ETIEZ UN HEROES. Elle a découvert son pouvoir le jour de son douzième anniversaire. Sa mère lui ayant organisé une petite fête de rien du tout, ne pouvant se permettre plus. Seul quelques unes de ses amies étaient présentes, et autant dire que le nombre d'activités prévues étaient nulles. De quoi déstabiliser toute petite fille normalement constituée et rêvant d'une énorme fête pleine de monde, avec sortie dans un parc d'attraction et musique d'ambiance. Mais rien. Ce jour là, assise sur le canapé, après avoir soufflé les bougies de gâteau, elle se rendit compte qu'elle n'avait fait aucun voeux. Alors, fermant les yeux, elle se remémora cet immense parc qu'elle avait vu, l'un de ces jours, en se baladant avec sa mère. L'image dans sa tête était parfaitement dessiné. Il y eu un moment de flottement, un léger souffle et lorsqu'elle rouvrit les yeux, c'est sur la pelouse de ce fameux parc d'attraction que la jeune Pilar se retrouva. D'abord émerveillée, il lui fallu un temps avant de comprendre ce qu'il venait de se produire. Elle ne s'est jamais trouvé mal d'avoir cette capacité et s'est bien gardé la révéler à quiconque. Non, elle cultive sa différence en l'exploitant un maximum.
CE POUVOIR EST-IL, POUR VOUS, UN AVANTAGE (NOTAMMENT POUR L'UTILISER POUR SAUVER LE MONDE) OU UNE CHARGE ? Pilar n'a jamais clairement émit le souhait de sauver le monde. Encore moins celui de s'associer à d'autres heroes pour former un clan de grand méchant. Elle n'a jamais considéré sa capacité comme une charge à porter et c'est toujours contenté d'accepter avec joie le plus qu'on lui offrait, s'en servant uniquement à des fins personnelles et donc intéressée. Elle préfère garder son pouvoir pour elle et ne l'utilisera jamais pour aider les autres. Se téléporter comporte des avantages, d'ailleurs il est certain que de nombreux scientifiques souhaiteraient ouvrir son crâne pour en chercher l'origine. Mais nul doute que la jeune tchèque n'hésiterait pas à leur ôter la vie pour éviter de finir en rat de laboratoire. Son don lui a permis d'acquérir sa fortune, c'est en quelque sorte, son gagne pain. Personne ne pourra la dévier du doux chemin de la richesse et du pouvoir. Cependant - et elle le conçoit - cette capacité peut aussi être difficile à porter. En effet, la téléportation lui demande beaucoup d'énergie. Si elle l'utilise trop sur un laps de temps court, ses forces diminuent, elle est prise de violent maux de tête et de saignement de nez, parfois même de malaise, dans de rares cas. Il est donc important de connaître ses limites.

▾ CHAPTER FOUR
PSEUDO : Pomeline (sow). SEXE : Femelle panthère. OU AVEZ-VOUS TROUVE LE FORUM ?/COMMENTAIRES : Par Flo/Bazzart. AVATAR : Nina Dobrev (attention, c'est une première).

▾ CHAPTER THREE

don't be afraid, you're already dead.

Un mince filet de sang chaud coula le long de son poignet. Son corps glissa le long du mur, imprégnant celui-ci d'une large trace rouge. Son visage, pâle, encore sous le choc, la regardait avec désarrois, espérant que celle-ci réagisse. Son bras, levé en l'air vers elle, avait l'infime espoir de trouver de l'aide. La vie quittait petit à petit ce corps qu'elle n'avait que peu connu. Il se savait condamné. Elle ne bougerait pas d'un poil. Un sourire narquois était dessiné sur son visage. Là, debout, fière, elle observait celui-ci qui serait son défunt mari d'ici quelques minutes, s'éteindre salement. Elle l'avait fait. Elle l'avait poignardé. Encore. Son troisième mari, celui qui ferait d'elle une jeune femme encore plus riche. Une veuve noire de plus à répertorier.
Ces paupières, lourdes, se fermèrent doucement tandis que sa tête se pencha en avant. Un dernier souffle se fit entendre et ce fut terminé. Il était mort. Un sentiment de liberté envahit la jeune tchèque. Elle resta ainsi, quelques instants, observant ce cadavre comme s'il s'agissait du plus beau des cadeaux. Leur mariage n'aura duré que cinq mois. Cinq mois de simple mensonge qu'elle avait su cacher avec la plus grande des facilités. Vingt ans et déjà une âme aussi noire.

Il était temps, désormais, de s'en aller. Elle avait souillé la pièce de sa présence. Le couteau, toujours présent dans sa main, serait caché sans attendre. Peu importe le pays, peu importe la destination, sa capacité lui permettait d'aller au gré de ses envies. Et c'est ce qu'elle fit, débarquant dans une région lointaine, jetant l'arme de son crime à même le sol.

Un instant plus tard, dans un autre souffle, elle se retrouva dans les toilettes du bâtiment ou se trouvait la petite fête de charité organisé par son mari. Il ne viendrait jamais. Pilar sortit de là avec la plus grandes des assurances, droite, marchant d'un pas assuré et vif, et reprit place à la table qu'elle avait quitté quelques minutes plus tôt. Son plan était parfait : se faire voir, prétextant un appel, une pause, et revenir dans les cinq minutes. Comment pouvait-elle être accusé ? Aucune chance. Et ce sourire narquois qui trainait sur son visage n'avait pas changé. Elle était heureuse. Elle était riche.

are you gonna be my monster

Les yeux rivés sur un dossier assez épais, Pilar tournait attentivement les pages à la recherche d'informations intéressantes. Ce large amas de feuilles concernait l'un de ses collègues - heroes - qu'elle ne connaissait pas personnellement mais en qui elle voyait de nombreux avantages - notamment pour faire son sale boulot. L'argent achetait tout. Il était si simple de corrompre deux, trois flics avec quelques billets, histoire qu'il dégotte un collier de diamant à leur femme. Bande d'incapables. C'était bien la première fois qu'elle agissait ainsi, une attitude donc qui ne lui collait pas du tout. Les raisons en étaient sombres, certes elle souhaitait obtenir ses services, mais jusqu'à présent elle n'avait guère eut besoin de quelqu'un.
Plus les pages se tournaient, moins les informations étaient pertinentes. Mais au milieux du dossier se situait une photo du dénommé Nicholas, prise visiblement juste après sa première arrestation. Un sourire narquois se dessina sur son visage, tant Pilar était fière de constater que la tâche lui était largement facilité. Un moment elle ferma les yeux, visionnant les traits qu'elle avait observés quelques instants plus tôt. Un souffle se fit sentir et son corps se déroba pour atterrir dans une sorte d'allée verdoyante. « Merde, pardon ! » lança une voix masculine qui venait de la percuter de plein fouet. Les deux désormais à terre, la tchèque eut à peine le temps d'apercevoir le visage de son interlocuteur que déjà il se releva, courant de plus belle. C'était bien lui : Nicholas. Il n'en fallu pas plus à la jeune femme pour le poursuivre, tentant avec du mal de le rattraper. C'est alors que des sirènes se firent entendre, tandis que des lumières rouges et bleus se rapprochaient de plus en plus. Lui, plus loin devant elle, se retourna subitement, cherchant quelque chose ou quelqu'un du regard, lorsqu'il dû l'apercevoir en train de le rattraper. Elle sembla déceler sur son visage un instant d'inquiétude avant qu'elle ne le rattrape définitivement empoignant son bras.

Ce nouveau souffle se fit sentir mais cette fois-ci elle ne fut pas seule à atterir ailleurs, dans sa propre demeure, Nicholas en face d'elle. Intrigué, il se retourna vivement. « .. On.. est ou ? T'es qui ? » demanda-t-il sur la défensive, prêt à répliquer en cas d'attaque de sa part. Pilar sourit, haussant les épaules comme une petite fille, un air fier collé sur son doux visage. « Pilar, bonjour, ravie de te connaître. On est chez moi. » lança-t-elle guillerette en lui tendant sa main, comme si leur rencontre était d'ordre professionnel et tout à fait banal. Mais il ne rétorqua rien, toujours choqué par la scène, surement. « Tu pourrais dire merci au moins, je viens de te sauver les miches ! » reprit-elle sur un ton bien moins polie, les mains postées sur les hanches, l'air grave. « Bon, maintenant qu'on est devenu amis, on va pouvoir discuter un peu. » ou comment brûler les étapes pour avoir ce qu'on veut plus rapidement, un art pour la jeune Johanes. Aussi elle se dirigea vers son salon, faisant signe à son interlocuteur de la suivre, ce qu'il fit, sans réellement savoir ou il était tombé, s'il était en vie et surtout, ce que lui voulait cette espèce de folle furieuse un peu bizarre. « Je te cherchais parce que j'ai besoin d'un service. » Autant éviter de tourner autour du pot, ça ne servirait à rien. « On est pas amis et je te rendrais pas de service. » rétorqua-t-il, blasé. « EH! Dis pas des vilaines choses avant de connaître le pourquoi du comment ! » Elle avait conscience que la situation était bizarre, que son comportement entier était louche mais Pilar n'avait pas l'habitude des refus. Pire encore, elle ne les supportait pas et avait une grosse tendance à user de tous les stratagèmes pour obtenir gain de cause. Sa réputation n'était plus à faire. Mais c'est celle de Nicholas qui l'intriguait. Pauvre petit en cavale, sa manière d'agir était confuse. Était-ce parce qu'il avait la capacité de lui ôter la vie si jamais elle s'aventurait trop loin ? Peut être. Ce don, ça vous forge du courage. « Je sais même pas qui tu es ! Et j'aurai parfaitement pu m'en sortir seul avant. » Elle lâcha un rire moqueur, mettant aussitôt une main devant sa bouche pour se reprendre, ne voulant pas le vexer, bien, que ça semblait être un peu trop tard. Il courrait comme un lapin mais aurait pu s'en sortir seul ? Réplique d'homme parfaitement travaillé. « Si tu veux mais maintenant que c'est fait tu me dois un service. » reprit-elle, encore, voulant pleinement satisfaire ses envies. Lui, commença à s'éloigner, apparemment énervé par l'attitude de Pilar. « Je sais pas d'où tu sors ni ce que tu veux et je m'en fiche d'accord ! Je vais m'en aller et te laisse te débrouiller seule. » Était-ce si compliqué d'écouter son monologue avant de réagir ainsi ? La tchèque leva les yeux au ciel, haussant les épaules et l'observa s'éloigner en direction de l'entrée, d'un pas assez rapide. Alors qu'il arrivait devant la porte, prêt à l'ouvrir, Pilar se matérialisa devant lui, toujours ce sourire perfide collé aux lèvres. Oh, il devait largement avoir compris que son service n'avait rien d'innocent. « Oui mais tu me dois un service. » continua-t-elle, mine boudeuse, tentant par tous les moyens d'arriver à ses fins. Lui n'en démordrait pas, toujours cet air grave. « Tu vas me demander la lune. » lança-t-il, calme. « Non.. juste.. d'éliminer un problème. Un tout petit. » répondit-elle tout à fait normalement, comme si le fait de tuer quelqu'un était une action de tous les jours. « T'es vraiment tarée comme fille. » siffla-t-il en saisissant la poignet de la porte mais encore une fois, la jeune femme s'interposa, pas prête à le laisser partir. Cependant, exaspéré par son attitude, elle lui saisit le bras pour la repousser un peu plus loin, ouvrant cette fois là la porte d'entrée pour fuir. « Si tu me suis c'est toi le petit problème que je vais éliminer. » Des menaces auxquelles elle ne prêta aucune attention. « Toute façon on se reverra et tu le sais. » lança-t-elle finalement avant de lui rendre sa liberté. Elle avait les moyens de retrouver sa trace rapidement et nul doute qu'elle continuerait jusqu'à obtenir ce qu'elle voulait.